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Le Gulf Stream méfiance

La circulation méridienne de retournement est l’un des principaux systèmes de circulation de la chaleur terrestre : il distribue, vers les hautes latitudes, les eaux chaudes des basses latitudes. Dans l’hémisphère Nord, c’est aussi ce qu’on appelle la dérive nord-atlantique et par extension, le Gulf Stream. Elle est, en partie, à l’origine du climat tempéré que l’on connait dans l’ouest de l’Europe du nord. Or, cette circulation s’affaiblit et devrait engendrer un climat plus marqué et rigoureux sur l’Europe…

Le Gulf Stream est un courant océanique chaud bien connu depuis le XVIe siècle, car les navigateurs l’empruntaient pour revenir des Amériques. (…) Si le Gulf Stream est en effet un courant continu et très intense qui longe la côte américaine du sud vers le nord sous l’effet de la rotation terrestre (il fait partie d’un ensemble plus large appelé gyre atlantique), on sait qu’après s’être détaché de la côte au niveau du Cap Hatteras, en Caroline du Nord, il change totalement d’aspect et se désintègre en une multitude de tourbillons océaniques bien visibles par les satellites. Une partie de ces masses d’eau – environ 20 %, soit à peu près 20 fois le débit de l’Amazone – traverse le bassin atlantique d’ouest en est et poursuit sa route vers le nord, tandis que le reste retourne vers le sud.
Ce n’est pas le Gulf Stream qui vient lécher les côtes européennes, mais un ensemble de courants et tourbillons agrégés mathématiquement et baptisés circulation de retournement atlantique (Amoc)
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News

Fusillade à Bruxelles

Le nouveau Rambo

Après les nombreuses fusillades qui ont eu lieu dans la capitale ces derniers jours, le bourgmestre de Bruxelles, Philippe Close était l’invité du RTL info 19h pour évoquer ces problèmes dans sa ville. De nombreux Bruxellois, inquiets de la situation actuelle, ont dû être intéressés par ce qu’il avait à dire. Il a tenu d’abord à leur adresser un message.  “On va faire changer la peur de camp“, clame-t-il. “Ce sont les dealers qui doivent avoir peur. Les polices sont mobilisées comme jamais, on a des contacts journaliers avec le parquet. On a déjà connu ce phénomène l’an dernier, dans un quartier bien précis. Nous devons refaire ce qui a été fait à l’époque“.

Ecologie

Terres Rares pour les écolos ignorants

Terres rares : quels enjeux pour la France et l’Europe ?

Téléphones portables, disques durs, écrans, vélos ou voitures électriques, turbines d’éoliennes, robots : ni les nouvelles technologies, ni la transition verte ne sont pensables sans les terres rares. Mais elles sont difficiles à extraire et la Chine joue d’une position dominante. Quelles sont les politiques à développer compte tenu de ces enjeux ?

SOMMAIRE

  1. Les terres rares : carte d’identité
  2. Terres rares, les enjeux du futur
  3. Peut-on implanter une filière de recyclage en Europe ?
  4. Quelles possibilités de substitution aux terres rares ?

Les terres rares sont présentes un peu partout dans la croûte terrestre. Leur rareté désigne leur très faible concentration, qui nécessite l’extraction de grands volumes de matière. Globalement l’extraction, la purification, le traitement et la séparation des terres rares sont coûteux en énergie, en eau et en produits chimiques polluants.

Les terres rares sont utilisées dans de nombreux objets électroniques et numériques. Les besoins en technologies bas-carbone, notamment pour les moteurs de véhicules électriques et hybrides ou les éoliennes en mer, pourraient selon l’Agence internationale de l’énergie, multiplier la consommation de terres rares par sept d’ici 2040.

Sortir de la dépendance par rapport au quasi-monopole de la Chine, faciliter l’émergence d’une filière du recyclage, et accélérer les possibilités de substitution. L’Europe ne manque pas d’enjeux sur les terres rares. 

Les terres rares : carte d’identité

À quoi servent les terres rares ?

Les terres rares sont constituées de 17 éléments : 15 lanthanides : Lanthane ; Cérium ; Praséodyme ; Néodyme ; Prométhium ; Samarium ; Europium ; Gadolinium ; Terbium ; Dysprosium ; Holmium ; Erbium ; Thulium ; Ytterbium et Lutécium, ainsi que Scandium et Yttrium. Les terres rares légères sont utilisées pour leurs propriétés magnétiques exceptionnelles, et les terres rares lourdes (celles qui ont le plus de valeur) servent à repousser le point de température où les aimants perdent leur magnétisme.

Elles sont omniprésentes, surtout dans quatre secteurs industriels qui représentent 10% de l’économie mondiale (Institut polytechnique UniLaSalle, Comment concilier l’exploitation des terres rares et l’environnement ?, 3 avril 2023) :

  • numérique (téléphones portables, disques durs, écrans) ;
  • énergie (turbines d’éoliennes en mer, moteurs de voitures électriques et hybrides) ;
  • médical (appareils, robots) ;
  • armement.

Leurs usages sont diversifiés (données pour 2021):

  • le premier (31%) étant les aimants permanents (utilisés dans les générateurs, les volants magnétiques, les alternateurs, les moteurs de jouets, d’horlogerie) ;
  • les catalyseurs (18%) (utilisés dans les pots catalytiques des voitures) ;
  • les alliages métallurgiques (18%) (utilisés dans la construction aéronautique, militaire, médicale, etc.) ;
  • le polissage (13%) (utilisé sur la surface de nombreux produits industriels) ;
  • les verres et céramiques (11%) ;
  • le reste représentant 9%.

Les aimants permanents connaissent une croissance débridée. L’éolien et la mobilité bas carbone en consomment 35% du marché mondial, dont la Chine assure 91% de la production. Leur forte croissance (la consommation sera multipliée par trois d’ici 2030 pour l’éolien, et par dix pour les véhicules électriques) pourrait se heurter à une offre limitée des terres rares.

Pourquoi les appelle-t-on terres “rares” ?

Au XVIIIe siècle, au moment de leur identification par Lavoisier, les terres rares étaient moins abondantes que d’autres terres connues à l’époque (chaux, alumine, silice, etc.). La première terre rare, l’Ytterbium, fut découverte par hasard en 1787 par Arrhenius dans une carrière près de Stockholm. Aujourd’hui, ce sont les difficultés à les extraire et à les raffiner qui les rendent rares :

  • pour extraire 1 kilo de gallium, il faut casser 50 tonnes de roches, pour 1 kilo de Lutecium, il s’agit de 1 200 tonnes de roches ;
  • leur raffinage passe par l’utilisation d’acides sulfuriques et nitriques, qui contaminent les eaux et les sols avoisinants, générant chez les humains cancers, malformations et infertilité ;
  • leur contenu en thorium ou en uranium radioactif constitue une autre source de pollution, qui a justifié l’arrêt des activités de la raffinerie de terres rares à La Rochelle (Rhône-Poulenc), délocalisées en Chine. Dans les années 1980 l’usine purifiait 50% du marché mondial de terres rares.

Quels sont les pays producteurs ?

Selon l’Institut des études géologiques des États-Unis (USGS), la production mondiale de terres rares, 280 000 tonnes, se répartit entre :

  • Chine 168 000 tonnes, soit 60% du marché mondial ;
  • États-Unis 42 000 tonnes, soit 15% ;
  • Birmanie 25 000 tonnes, soit 9% ;
  • Australie 22 000 tonnes, soit 8% ;
  • Thaïlande 8 000 tonnes, soit 3%.

De petits producteurs complètent le panorama : Brésil, Burundi, Inde, Madagascar et Russie.

Les prix des terres rares varient en fonction de l’usage et de la rareté de chaque élément. En 2021, le Lanthane ou le Cerium étaient vendus, au kilo, un peu plus de cinq dollars le kilo, alors que le Terbium dépassait 1 709 dollars.

Jusqu’aux années 1980, les États-Unis dominaient le marché des terres rares. Une main-d’œuvre moins chère, des gisements plus importants et des lois environnementales souples ont permis à la Chine de faire baisser les prix de vente et, depuis 1995, de devenir le premier producteur mondial. La Chine est en effet le seul pays à accepter des coûts environnementaux très élevés, dus à des techniques productives médiocres mais peu chères.

La Chine joue de cette position dominante. En 2000, pour privilégier ses industries, elle a réduit de 40% ses exportations, ce qui a provoqué une envolée des prix. En 2010, elle a institué des taxes et des quotas sur ces exportations, ce qui l’a fait condamner par l’Organisation mondiale du commerce (OMC) à deux reprises. En 2011, elle a suspendu ses exportations dans le contexte d’un conflit avec le Japon. En parallèle, la Chine investit dans l’extraction de terres rares un peu partout dans le monde, pour accroître sa souveraineté et pour conserver le moins de pollution possible à l’intérieur de ses frontières.  

Tout cela a poussé l’Occident à la recherche de nouvelles sources, et, à partir de la fin des années 2010, des projets de mines et d’usines de raffinage se sont multipliés en Australie et au Canada. En 2013, les États-Unis ont réactivé la mine à ciel ouvert de Mountain Pass en Californie, fermée en 1998 après le déversement accidentel de milliers de litres d’eau radioactive.

En Europe, plusieurs sites prometteurs ont été identifiés en Scandinavie et au Groenland. En janvier 2023, le groupe Suédois LKAB a annoncé la découverte d’un gisement de plus d’un million de tonnes, soit 1% des réserves mondiales identifiées. Le gisement se trouve à Kiruna, en Laponie suédoise, un territoire utilisé pour l’élevage des cerfs par le peuple des Sami. LKAB aura beaucoup à faire pour obtenir l’acceptabilité sociale nécessaire au bon déroulement des opérations, car un gisement comparable, celui de Nora Kärr, également en Suède, est resté gelé pour des raisons environnementales de 2017 à 2020, et, si les études ont repris, la question de l’exploitation est toujours en suspens. L’éventuelle exploitation n’interviendra pas avant dix ou quinze ans, délai minimum pour ouvrir une mine et la mettre en service.

Terres rares, les enjeux du futur

Où se trouvent les réserves de terres rares ?

En 2021, l’USGS estime à 120 millions de tonnes les réserves mondiales de terres rares, dont 90% se trouvent :

  • en Chine : 44 millions de tonnes, soit 37% ;
  • au Vietnam : 21,6 millions de tonnes, soit 18% ;
  • au Brésil : 20,4 millions de tonnes, soit 17% ;
  • en Russie : 20,4 millions de tonnes, soit 17%.

Au rythme de production actuel (280 000 tonnes) et au vu de ces réserves, le monde dispose d’au moins 430 ans de consommation de terres rares devant lui.  

Ces données évoluent au fur et à mesure de l’exploration. L’Arctique aurait le second potentiel du monde de terres rares après la Chine, mais ses réserves ne sont pas encore prouvées. On parlerait alors de mille ans d’exploitation assurée.   

Quel est le potentiel de la France ?

En France, les principaux sites géologiques susceptibles d’être exploités pour des terres rares sont situés en Bretagne, en Guyane et en Polynésie.

En Bretagne, des gisements existent en Ille-et-Vilaine, dans les Côtes-d’Armor et dans le Finistère. Ils sont trop modestes pour justifier l’ouverture d’une filière d’extraction, mais, en cas d’envolée des cours, le site d’Ille-et-Vilaine permettrait une production marginale.  

En Guyane, des permis de recherche ou d’exploitation sont accordés pour des “bouquets” de minerais qui comprennent des terres rares, mais aucun grand gisement n’a été identifié.

Les fonds océaniques du côté de la Polynésie française et de la Nouvelle-Calédonie, pourraient recéler des ressources en terres rares. Mais, l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer) n’y fait pas de recherche pour le moment, car les métaux des roches océaniques sont en général pauvres en terres rares comparées aux roches terrestres. La teneur en terres rares la plus élevée observée lors de découvertes japonaises récentes à plus de 5 000 mètres de profondeur n’est que de 0,3%, à comparer à celle des gisements les plus importants, 5%, ou celle des gisements moyens, autour de 1%.

Par ailleurs, l’exploitation minière de l’océan détériorerait les fonds marins et mettrait en péril des espèces et des populations humaines qui dépendent de leur bon état. En effet, des panaches de particules sédimentaires se déposent sur la faune alentour, tandis que le passage des machines sur les grands fonds détruit les habitats de la faune abyssale. Dans les conditions actuelles, la France ne dispose donc pas actuellement de potentiel minier de terres rares.

Peut-on implanter une filière de recyclage en Europe ?

Une première expérience sans suite

En 2012, le groupe Solvay lançait l’industrialisation d’un procédé innovant de recyclage des terres rares contenues dans les ampoules basse consommation. À l’époque, la hausse des prix qui avait suivi la contraction des exportations chinoises faisait craindre des difficultés d’approvisionnement. Un partenariat avec l’éco-organisme Recylum, spécialisé dans les lampes, assurait la collecte des lampes.  

En 2016, le prix des terres rares retrouva son niveau d’avant crise, et le procédé perdit sa compétitivité. La substitution des lampes à fluorescence par des LED contraignit à mettre un terme à l’activité.

De nouvelles perspectives

L’Union européenne a récemment pris conscience de l’enjeu que représente le recyclage pour développer une industrie de production d‘aimants permanents. Le European Critical Raw Materials Act,  publié  le 16 mars 2023, fixe l’objectif d’augmenter de 15% les capacités de recyclage des matériaux critiques, dont les terres rares.

Aujourd’hui, seulement 1% des terres rares sont recyclées, car leur présence en petites quantités fait qu’il est difficile de les séparer des autres métaux. Cependant, la France bénéficie d’atouts : quatre entreprises françaises ont développé des technologies innovantes qui permettent de mieux séparer les terres rares, tout en allégeant les coûts d’eau et d’énergie, et en minimisant les impacts environnementaux.

Comme il n’y aurait pas de sens à recycler les matériaux pour les renvoyer dans les usines chinoises, les entreprises françaises seront à la fois opérateurs de recyclage et productrices de terres rares, chacune dans une filière différente : automobiles pour Carester, éoliennes pour MagREEsources, aimants à haute performance pour Orano, domotique et petits moteurs électriques pour REEfine.  

Enfin, le recyclage ne remplacera jamais totalement l’extraction et le traitement des terres rares. En effet :

  • une bonne partie des produits concernés ont une durée de vie longue : environ 30 ans pour une éolienne, 10 ans pour un véhicule, etc. ; il faut donc un certain temps avant que ces produits, devenus déchets, puissent être recyclés ;
  • la massification des déchets qui permet le recyclage repose sur la performance de la collecte, qui, en théorie, ne peut dépasser 80% du gisement ; le point de départ est actuellement si bas qu’il ne pourra monter que progressivement ;
  • le taux de croissance du marché des terres rares est tel, à horizon prévisible, qu’il devancera toujours de très loin les possibilités de recyclage.   
  • Quelles possibilités de substitution aux terres rares ?
  • Actuellement pas d’alternatives à performance équivalente
  • Des progrès en recherche et développement (R&D) suscitent parfois des espoirs, mais la voie vers l’industrialisation s’avère souvent plus longue que prévu. En 2021, un groupe allemand a communiqué sur un procédé pour produire des aimants permanents sans terres rares, mais rien n’est encore sorti du laboratoire. En 2018, Toyota a annoncé une innovation permettant de passer du Néodyme au Lanthane et au Cerium, plus abondants et moins chers. Cette innovation demande de compenser la baisse de performance des aimants par des technologies préservant la résistance des métaux à la chaleur. L’industrialisation du procédé est attendue d’ici une dizaine d’années.   
  • Seules des ruptures technologiques vont permettre une substitution des terres rares
  • En ce qui concerne les véhicules électriques ou hybrides, la recherche porte en premier sur la disparition de l’utilisation des aimants. C’est le cas de Renault et de sa Megane Electric avec des aimants permanents au rotor bobiné au cuivre, dont les fils spécialement disposés et triés résistent à la force centrifuge du rotor. Le courant est modulé afin de limiter la consommation électrique de la batterie à grande vitesse ou sur autoroute.
    Concernant les véhicules Tesla, ses premiers modèles étaient dotés de moteurs à induction à courant alternatif sans terres rares. En mars 2023, Tesla a annoncé un moteur plus efficace, moins cher, et sans trace de terres rares. Il s’agit de diviser par deux le coût de production des voitures électriques pour viser le marché de masse. Mais le nouveau procédé reste un mystère.
  • En ce qui concerne les éoliennes en mer, de nouvelles technologies à partir de supraconducteurs réduisent voire suppriment la dépendance aux terres rares. Les supraconducteurs permettent en effet aux courants de haute intensité de circuler sans perdre d’énergie du fait de la résistance électrique.
  • En 2018, Envision Energy, société danoise, a mis à l’essai un générateur supraconducteur sur l’une de ses éoliennes. Cette technologie réduirait le poids de l’éolienne, une aubaine pour les éoliennes offshore, de plus en plus puissantes.
    En 2018 également, l’entreprise française Jeumont Electric, investie avec huit partenaires européens, envoyait en Allemagne la première machine utilisant la supraconductivité dans les génératrices de turbines éoliennes, pour être testée avant d’être exploitée sur une éolienne au Danemark.
    En 2019, les États-Unis, via le département de l’énergie, ont financé quatre projets de développement d’éoliennes de plus de 10 MW, pour réduire ou supprimer le recours aux terres rares par l’utilisation de supraconducteurs.
  • En 2022, France Relance a retenu, pour le financer, le prototypage d’un supraconducteur pour éoliennes en mer de grande puissance. Le projet est porté par une filiale de General Electric, Steam Power, dont un accord de rachat par EDF a été signé en novembre 2022.  
  • Ainsi, sur toute la chaîne de valeur des terres rares, la France et l’Europe sont dans un rapport de dépendance marqué par rapport à la Chine. La situation peut même être qualifiée d’instable et de dangereuse face aux possibilités de restriction de la Chine sur ses exportations à base de terres rares, en raison de la hausse prévue de la consommation chinoise.
  • Il existe néanmoins des ouvertures pour l’Europe pour diminuer cette dépendance : potentiel d’exploitation minière de terres rares dans l’Arctique européen, perspectives de recyclage, en particulier des aimants permanents, passage aux technologies de supraconduction. Ces stratégies permettraient de retrouver une part de souveraineté si elles étaient toutes les trois menées à leur terme, et pas seulement l’une ou l’autre.
TIPS and TRICKS

Whatsapp image HD

WhatsApp a déployé une nouvelle option qui permet aux utilisateurs d’envoyer des photos et des vidéos sur la plate-forme de messagerie en haute résolution. Continuez à lire pour savoir comment c’est fait.

WhatsApp a publié une mise à jour permettant aux utilisateurs d’iPhone et d’Android d’envoyer des photos et des vidéos en haute résolution, corrigeant enfin la limitation du partage multimédia de faible qualité du service.

Appelée « qualité HD », cette option permet aux utilisateurs d’envoyer des photos et des vidéos plus claires avec une compression minimale. Les images capturées sur iPhone, par exemple, peuvent désormais être envoyées en résolution 3024 x 4032, au lieu de la résolution maximale précédente de 920 x 1280, tandis que la vidéo peut être envoyée en résolution 1280 × 718, plutôt qu’en 848 × 476.

Les destinataires de photos/vidéos HD verront une étiquette HD dans le coin de l’image, indiquant qu’ils ont reçu une version de meilleure qualité, et tous les médias haute résolution sont protégés par le cryptage de bout en bout de WhatsApp.

Pour accéder à la fonctionnalité, mettez d’abord à jour WhatsApp vers la dernière version, puis suivez ces étapes. (Remarque : si vous ne voyez pas l’option HD décrite ci-dessous, cela signifie que le déploiement de la fonctionnalité n’a pas encore été mis en ligne dans votre région.)

  1. Dans un fil de discussion, appuyez sur le  bouton Appareil photo.
  2. Sélectionnez une image ou une vidéo à envoyer dans votre médiathèque.
  3. Appuyez sur le bouton HD situé en haut de l’écran, à gauche des autres outils d’édition d’images/vidéos.
  4. Choisissez Qualité HD dans la fenêtre contextuelle qui s’affiche, puis touchez OK.
  5. Appuyez sur le  bouton Envoyer.

    Il n’est pas spécifé par Meta quel est le degré de compression appliquer à la photo.

Pour conserver la qualité originale de la photo, il faut l’envoyer comme un document.

Voici comment faire.

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DONALD TRUMP MENACE

Au cours d’un meeting donné en Caroline du Sud ce samedi, Donald Trump a multiplié les annonces, allant d’une politique extrêmement stricte à l’arrêt de l’aide aux pays de l’OTAN en passant même par une invitation à envahir les pays qui ne paieraient pas leurs dettes.

News

La banque Barclay renonce

Barclays a annoncé qu’elle ne fournirait plus de financement direct pour de nouveaux projets pétroliers et gaziers.

La bimbo écologique qui se félicite du retrait de TotalEnergy des 20kms de BXL devrait plutôt s’extasier sur les banques qui, elles, font une véritable avançée. Le géant bancaire a également déclaré qu’il limiterait les prêts aux entreprises du secteur de l’énergie qui prévoient d’accroître leur production de combustibles fossiles.

Barclays est l’un des principaux prêteurs de l’industrie des combustibles fossiles, mais subit une pression croissante pour réduire son soutien au secteur.

Les groupes de campagne ont salué cette décision, mais ont insisté sur le fait qu’elle n’allait pas assez loin.

Selon un rapport du  groupe environnemental Rainforest Action Network, Barclays a été le plus grand bailleur de fonds du secteur des combustibles fossiles en Europe entre 2016 et 2021.

Il a fourni un peu moins de 16,5 milliards de dollars (13 milliards de livres sterling) en 2022, bien que ce chiffre soit nettement inférieur à celui des années précédentes. En 2019 et 2020, ce chiffre s’élevait à plus de 30 milliards de dollars.

Cependant, la banque a subi des pressions de la part de militants écologistes, d’actionnaires activistes et même de célébrités pour qu’elle réduise son soutien.

L’année dernière, un groupe de campagne comprenant l’actrice Emma Thompson et le réalisateur Richard Curtis a demandé au All England Lawn Tennis Club de retirer Barclays en tant que sponsor de Wimbledon. Ils ont affirmé que la banque « profitait du chaos climatique ».

Dans ce qu’elle a appelé une déclaration sur le changement climatique, Barclays a annoncé qu’elle ne fournirait plus de financement direct pour les projets conçus pour accroître la production de pétrole et de gaz, ou les infrastructures liées à de tels projets. 

Il a également déclaré qu’il mettrait fin au financement direct de tout projet pétrolier et gazier en Amazonie ou dans le cercle polaire arctique, ou qui visait à extraire, traiter ou transporter du pétrole des sables bitumineux.

Mais le financement direct de projets spécifiques ne représente qu’une partie de l’ensemble des prêts de Barclays au secteur.

La banque a déclaré qu’il y aurait également des restrictions sur les nouveaux financements pour les groupes énergétiques eux-mêmes, bien que celles-ci soient plus strictes pour les nouveaux clients que pour les clients existants.

Le plan n’est pas entièrement axé sur le pétrole et le gaz. Il y aura également des restrictions sur les prêts liés à l’extraction du charbon et à la production d’électricité à partir du charbon.

Barclays n’est pas la première banque en Europe à introduire de tels engagements. HSBC, Lloyds, BNP Paribas, Société Générale et Crédit Agricole ont déjà annoncé des restrictions sur le financement des énergies fossiles.

La dernière annonce a été bien accueillie par ShareAction, un groupe qui milite pour l’investissement responsable, mais il s’est plaint qu’il y avait des failles dans le plan.

« Barclays a tort de ne pas avoir exclu de financer des entreprises qui se concentrent exclusivement sur l’extraction de combustibles fossiles », a-t-il déclaré.

« Cela devrait inclure la fracturation hydraulique, qui cause tant de dommages environnementaux et sociaux et qui est une activité à laquelle la banque est fortement exposée. »

Pendant ce temps, Make My Money Matter, le groupe qui comprend Thompson et Curtis, a déclaré que le plan de Barclays était « inadéquat en termes de portée et d’ambition ».

Son directeur général, Tony Burdon, a déclaré : « Bien qu’ils aient finalement rattrapé d’autres grandes banques européennes comme Lloyds en excluant le financement direct de projets de combustibles fossiles, la réalité est que cela ne couvre qu’une fraction de leurs prêts pétroliers et gaziers.

« Cette nouvelle politique leur permet de continuer à verser des milliards de dollars aux entreprises qui développent de nouveaux projets catastrophiques de combustibles fossiles dans le monde entier. »

Barclays a souligné que le financement du pétrole et du gaz ne représente qu’une très faible proportion de l’ensemble de ses activités.

Traduction de l’article BBC NEWS